Lorsque nous avons eu envie de travailler sur le thème éternel de l’amour et du couple, il nous a semblé capital de nous éloigner des axes classiques et traditionnels mille fois traités, des belles-mères et autres chaussettes qui traînent, pour nous rapprocher, dans l’esprit, de « La guerre des Rose » ou de « Les nouveaux sauvages ». Alors, l’idée de confronter le couple à l’amour et la mort s’est imposée à nous comme une évidence… Nous nous sommes donc appuyés sur cette approche pour explorer les méandres et la richesse des relations amoureuses. Quand on pense au couple, on pense bien sûr à la force des sentiments et à la beauté qui en émane… Mais le couple c’est aussi la confrontation des personnalités, l’oubli de soi pour sauver le lien qui nous unis, le rapport faussé quand l’authenticité des émotions n’est plus au rendez-vous, la violence verbale ou physique qui peut s’instaurer, la pression sociale de l’image du couple… Bref, au couple mue par une passion intime si brûlante que les pulsions se substituent à la raison. C’est pourquoi cette phrase culte « Les histoires d’amour finissent mal en général » que chantaient les Rita Mitsouko pourrait résumer, à elle seule, le parti pris de notre spectacle. Avec cette pièce, nous jouons également avec les désirs refoulés des spectateurs, en autorisant les personnages, animés d’une rare cruauté, à aller jusqu’au bout, sans limite ni tabou. Un spectacle drôle… à en mourir, aux vertus cathartiques, qui met en scène les désirs les plus odieux et les idées les plus destructrices !